Retour sur le séminaire du Parc des coteaux avec les synthèses des différents ateliers. Premier épisode : l’atelier « Vers une charte intercommunale »
Nous vous avons déjà brièvement rendu compte du premier séminaire du Parc des coteaux où, entre assemblées plénières et ateliers, se sont dessinés les contours d’une gouvernance intercommunale de ce parc s’étendant sur les quatre communes qui composent le territoire de la Rive Droite. Voici maintenant venu le temps des synthèses détaillées qui vous permettront de mieux comprendre ce qui se joue ici et, si vous le désirez, d’intervenir dans le débat au travers des commentaires de ce blog.
Commençons par le commencement avec la gouvernance du parc : « vers une charte intercommunale », l’atelier animé par Pascale Wertheimer, directrice du service Environnement, ville de Floirac .
L’atelier portant sur la charte intercommunale était sans doute le plus technique…
Le premier élément d’information concerne la décision des maires du GPV d’opter,pour le moment, pour une entente intercommunale. Suite à une étude menée en2010 dans le cadre du GPV, comparant les différents modes de gestion possible, il a été convenu qu’il était prématuré de lancer un outil de gestion lourd type syndicat intercommunal, notamment en raison de la question de l’échelle la plus pertinente(GPV, rive droite, CUB) pour assurer la gestion d’espaces naturels qui forcément ne
s’arrêtent pas aux portes de la ville.Les participants, élus, techniciens et professionnels de l’aménagement paysager, se sont accordés sur l’idée que le projet de parc intercommunal des coteaux avait une certaine avance qu’il fallait conserver en lançant désormais la rédaction d’une charte intercommunale permettant d’établir un socle commun,à la fois en terme de gestion et d’usages.
La richesse et la diversité des espaces qui composent le parc des coteaux exigent d’avoir une gestion différenciée entre parcs aménagés, espaces naturels « sauvages » ou espaces « re-naturés ». La détermination d’un socle commun ne peut pas se faire dans le sens d’un appauvrissement de cette richesse qui fait la qualité et la singularité de ce parc.
Plusieurs participants pensent qu’il ne faut pas opposer dans cette charte gestion et usages et qu’il est indispensable de prévoir des indicateurs de suivi permettant son évaluation et son réajustement réguliers.
Concernant le socle commun, on évoque le recensement des richesses faunistiques et floristiques, les bonnes pratiques en matière d’entretien, les liens à établir entre le coteau et le fleuve mais aussi entre le parc des coteaux et les autres espaces naturels de la CUB afin d’assurer des continuités paysagères et écologiques.L’atelier n’ a fait que survoler les éléments constitutifs d’une charte en elle-même, ce qui n’était de toute façon pas l’objectif de cet après-midi, en revanche il a
montré la nécessité d’avancer très concrètement dans la rédaction d’une charte intercommunale de gestion et d’usages du parc des coteaux en associant le plus possible à ce travail les différents acteurs du parc : élus, techniciens des communes à qui incomberont l’entretien des espaces, et la mise en application de la charte, associations et professionnels qui seront soumis dans leurs actions et leurs usages du parc, au respect de la charte.
Vous êtes bien sur, conviés à participer à cette réflexion dans les commentaires de ce blog ou sur notre page Facebook.