En juin dernier, le GPV invitait une dizaine de structures locales agissant dans le domaine de l’alimentation à partager leur expérience et échanger sur leurs besoins respectifs.
Depuis 2018, le GPV Rive Droite anime une coopération d’acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), composée d’une dizaine de structures locales engagées autour de l’alimentation. Au fil des rencontres, ces acteurs ont choisi de centrer leur coopération sur la sensibilisation à l’alimentation saine et durable, en développant des actions au cœur des quartiers prioritaires de la politique de la ville.
En 2021, avec le concours financier des quatre Villes du GPV, du Département de la Gironde et de la Région Nouvelle-Aquitaine, le GPV a acquis un vélo-cuisine, baptisé par la coopération le « vélo-popote ». Ce vélo, géré par VRAC Bordeaux pour le compte de la coopération, a pour objet majeur d’aller à la rencontre des habitants des QPV, pour les sensibiliser à une alimentation dite saine et de qualité, avec des recettes faciles et abordables.
Depuis, d’autres initiatives ont émergé liant ESS et alimentation : des visites thématiques (comme celle d’Entre2Mondes à Créon), le Défi familles à alimentation durable et inclusive, des recherches de locaux, etc.
Parmi les enjeux identifiés par les premiers acteurs de cette coopération, on peut citer :
– ancrer la coopération dans des objectifs d’action et de résultat concrets
– inclure davantage les habitants dans les réflexions sur l’alimentation
– favoriser l’élargissement de la coopération à d’autres structures du territoire
Rencontre Alimentation et Quartiers
Une dizaine de structures locales agissant dans le domaine de l’alimentation (Germaine Veille, Le Bocal Local, CREPAQ, VRAC Bordeaux, Metaver, egraine Nouvelle-Aquitaine, PQNA, CCAS de Cenon et Bordeaux Métropole) a répondu présente à la rencontre « Alimentation et Quartiers » organisée par le GPV, le 9 juin dernier, au Rocher de Palmer.
L’objectif premier était de faire connaissance et de partager un bilan de la première démarche de coopération, à laquelle certaines structures présentes avaient contribué.
Les participants se sont ensuite répartis en deux groupes de travail. L’un pour dresser une première liste des outils et dispositifs utiles au service de l’alimentation saine et durable pour les habitants des quartiers. L’autre pour identifier les problématiques rencontrées et partager des idées de projets collectifs pour y répondre.
Parmi les problématiques partagées par les participants, on peut citer :
– la difficulté à enrichir l’offre de solidarité alimentaire à moindre coût,
– la pénurie et le changement de profil des bénévoles,
– la problématique sanitaire pour récupérer les repas non distribués par certaines structures d’aide alimentaire,
– l’augmentation des coûts de fonctionnement pour les associations.
Suite à cette première matinée d’échanges très riches, les participants ont convenu de se revoir, à raison de trois ateliers par an, pour avancer ensemble sur la résolution de problématiques concrètes, issues des retours d’expérience des acteurs.
A suivre…