Fenaison… pas si simple

La 2e année d’expérimentation de la fenaison en régie a été très productive : 11 ha ont été fauchées et plus de 2000 bottes de foins réalisées. Malgré ce beau résultat, certaines difficultés persistent.

Les jardiniers devant la botteleuse : une sacrée machine !

Les jardiniers devant la botteleuse : une sacrée machine !

 

La deuxième année d’expérimentation de la fenaison en régie a été très productive : 11 ha ont été fauchées (contre 3 en 2021) et plus de 2000 bottes de foins réalisées (contre 500 en 2021).

Malgré ce beau résultat, certaines difficultés persistent, la principale étant la taille imposante de la botteleuse. Avec ses 3m de large, il s’agit d’un vrai colosse complexe à manier dans un environnement urbain dense. Différentes pistes d’améliorations seront donc étudiées pour 2023, permettant d’alimenter la réflexion sur la pérennisation ou non du projet.

Pour rappel, la fauche avec exportation présente de multiples bénéficies pour la biodiversité. La fauche réalisée en coupant l’herbe à sa base permet d’épargner la petite faune (sauterelles, papillons, araignées, petits mammifères et oiseaux), trop souvent broyée par les tondeuses. La matière fauchée est ensuite exportée. Ramasser l’herbe après l’avoir coupée évite sa décomposition sur place et l’enrichissement du sol en éléments fertilisants, ce qui permet de favoriser une plus grande diversité végétale (et pas uniquement les plantes à croissance rapide). Enfin, les bottes de foin produites par les jardiniers permettent de nourrir les troupeaux du territoire : brebis du parc des Coteaux, centre équestre de Floirac, etc.

 

Lire aussi

La sagesse des Jardiniers

Voir toutes les actus