Pâturage des brebis et animations auprès du public, fenaison des prairies et coopération intercommunale, diagnostic des usages… des actions qui s’inscrivent dans les objectifs du parcLAB : préservation de la biodiversité, cohésion sociale et outillage de la communauté de gestion.
Un été rythmé par les foins
Cet été, les jardiniers des villes de Bassens, Lormont, Cenon et Floirac ont expérimenté en régie la fauche avec exportation.
Ils se sont d’abord formés pendant deux jours sur le terrain à l’utilisation du matériel agricole spécifique (faucheuse, faneuse, andaineuse et botteleuse), acquis par le GPV grâce au soutien financier de Bordeaux Métropole et des quatre Villes. Cette formation a permis de produire 350 bottes de foin sur le domaine de Beauval à Bassens, où environ 1,5 hectares ont été fauchés.
La ville de Lormont a pris la relève en juillet sur le Grand Tressan où 250 bottes ont été produites sur environ un hectare. Puis celle de Floirac s’est lancée ce mois-ci à La Burthe où près d’un hectare a été fauché également.
Malheureusement, début septembre, une partie des bottes de foin produites, stockées à la ferme des Iris à Lormont, a subi un incendie accidentel. Malgré la déception, c’est avant tout la motivation sans faille des jardiniers, la belle solidarité entre les villes qui ont travaillé main dans la main et la gestion favorable à la flore que l’on retiendra de cette première année d’expérimentation. Car cette action coopérative de fauche est un levier pour augmenter et préserver la biodiversité du parc des Coteaux.
Cet automne, d’autres sites du parc des Coteaux pourront également faire l’objet d’une fauche avec exportation. La matière végétale récoltée à cette période étant de faible valeur nutritive, elle ne pourra pas être consommée par les animaux. Mais elle pourra être utilisée comme litière ou paillage par les jardiniers des villes, la micro-ferme de Floirac…
Lire aussi : https://www.gpvrivedroite.fr/2021/07/la-saison-des-foins/
Dernières semaines d’itinérance
Durant l’été, le troupeau de brebis du parc des Coteaux, leur bergère Suzanne Lefort et son aide-berger Hugo n’ont pas chômé. Avec deux passages au bassin de rétention de Floirac en juin puis en septembre, quelques semaines au Cypressat à Cenon, à l’Institut Médico-Educatif des Joualles à Lormont, au domaine de Sybirol à Floirac, puis à Beauval à Bassens – le tout ponctué de rencontres, d’animations pédagogiques et de séquences de tournage avec l’équipe du film recherche – leur programme a été bien rempli.
En cette rentrée et pendant quelques semaines encore, le troupeau pâture le parc Carriet à Lormont. Il terminera son itinérance, en fonction de la pousse de l’herbe, par un ou deux derniers sites : La Burthe à Floirac et/ou le Cypressat à Cenon. Courant octobre, le troupeau regagnera sa base de vie hivernale au centre de loisirs de Triboulet à Cenon. Un retour au calme bien mérité qui va permettre au troupeau d’agneler en toute sécurité, en limitant les déplacements et donc le stress.
Le diagnostic de Lise
Depuis le 1er mars, Lise Oudda, étudiante en master 2 « Gestion territoriale du développement durable » à l’Université Bordeaux-Montaigne, stagiaire au GPV, travaille à l’actualisation du diagnostic des usages du parc des Coteaux et au recensement des évènements qui y sont organisés.
Son objectif est de mieux comprendre comment les parcs qui le constituent sont vécus par les usagers, d’évaluer la pression humaine exercée sur ces espaces et de proposer des préconisations afin de concilier préservation de la biodiversité et accueil du public.
Pour ce faire, elle a arpenté le parc, épluché la documentation, réalisé plus d’une vingtaine d’entretiens avec des acteurs du territoire gérant ou utilisant le parc (services municipaux, associations, enseignants, trailers, promeneurs…) mais aussi avec des personnes ressources de territoires voisins et a diffusé un questionnaire grand public auquel plus de 270 personnes ont répondu.
Son travail fera l’objet d’un atelier de restitution et d’échanges auprès des acteurs du territoire le 5 octobre prochain.
Nous en reparlerons !