A Floirac, le chantier de construction de la résidence Rosa Parks avance. Après un premier ensemble de logements collectifs, c’est au tour des maisons individuelles d’être assemblées sur le site. Visite…
Pas bien chaud, ce mercredi matin à Floirac. Humide aussi. On sort donc l’imper et les bottes, parce que le chantier est un rien boueux. Mais ce n’est pas ça qui va arrêter, ni même ralentir, la petite équipe en change de l’installation des modules constructifs du projet Rosa Parks. Cet ensemble de logements, dont nous avons déjà parlé ici, est en cours de montage (on ne dit plus de construction) sur le terrain qu’occupait autrefois le collège du quartier Libération. Un bel espace donc, destiné à recevoir l’un des programmes de logements les plus innovants du moment.
Habitat modulaire.
Né de la volonté d’aquitanis de produire des logements de qualité à des coûts raisonnables, Rosa Parks est un projet de logements modulaires. Construits en usine, les modules à base de bois sont totalement aménagés – électricité, plomberie, sanitaires, cuisine – puis transportés sur le site où ils seront assemblés, un peu à l’image des Lego © de notre enfance.
Jeu de construction.
C’est à cet assemblage que j’assiste ce matin. Alors que, deux mois à peine après la livraison des modules, le premier bâtiment de logements collectifs est en cours de finition, c’est au tour de la première maison individuelle d’être livrée en fond de parcelle. Deux semi-remorques attendent déjà et l’équipe de montage est sur place. Un grutier, un chef de chantier, un chef d’équipe et une demie douzaine de monteurs s’affairent autour de la remorque, débâchant le premier module et l’arrimant au palan du gros engin de levage.
En deux temps trois mouvements, le module est soulevé et délicatement déposé sur le socle de béton construit pour lui. L’opération est précise et efficace, nette et propre : au demi centimètre près, les douze tonnes de la structure trouvent leur place. En l’espace de deux heures, ce sont trois autres modules qui seront installés. Les réseaux déjà posés sont raccordés (mais pas encore branchés) et les bâtiments entreront dans leur phase de finition – fin du second oeuvre, raccords de bardage, aménagement des abords…
Un pari pour l’avenir
Mis en oeuvre par l’entreprise Boalia et dessiné par l’agence nantaise Tetrarc, Rosa Parks est donc un assemblage de modules : le module « technique » accueille l’entrée et les pièces humides, le module « séjour » la pièce à vivre et un module « chambre »… la chambre. La résidence Rosa Parks proposera donc dès la fin 2014 un ensemble de logements (locatifs ou en accession) collectifs ou individuels. Répondant aux normes Habitant et Environnement ainsi qu’au label BBC, ce projet est innovant est une réponse d’aquitanis à la délicate question du déploiement de normes de qualité de construction élevées et durables dans un contexte budgétaire contraint.
Il ne nous reste plus qu’à attendre l’emménagement de premiers habitants pour recueillir leurs avis…
L’atelier de Boalia où sont fabriqués les modules de Rosa Parks
Le module de 14 tonne arrive assemblé.
Les ouvriers le préparent.
Le socle est déjà prêt. La pose peut commencer.
On l’accroche au palan…
Et hop, décollage !
Les ouvriers guident la pose…
…et positionnent le module au dessus de son futur emplacement.
On y est presque.
C’est fait !
On prépare câbles et tuyaux avant la pose du dernier module.
Levage du troisième module.
… et pose. C’est parfaitement aligné.
En deux heures, une maison de 3 modules est assemblée et posée sur le site.
Quelques semaines de finitions et c’est prêt.