Et la culture dans tout ça ? Retour sur l’atelier Culture du premier séminaire du Parc des coteaux, animé par Charlotte Hüni, chargée de mission Parc des coteaux au GIP Grand Projet des Villes de la Rive Droite.
Les échanges dans cet atelier, l’un des plus fréquentés de cet après-midi de travail,ont tourné autour de quatre grandes questions :
La culture dans le parc des coteaux : pour qui ?
La question reste ouverte, cependant, l’importance d’ancrer les actions ou événements sur ce territoire dans le respect de sa composition sociale, de son histoire, de son identité est unanimement partagée. On met en garde contre un vocabulaire exclusif qui risque d’être excluant, contre la confusion entre ambition et élitisme , contre la culture entendue dans sa seule dimension événementielle
Comment le parc pénètre la ville et la ville le parc ?
On aborde ici la question du lien entre l’urbain et la nature, entre l’homme et la nature, entre la culture et la nature. Là encore, forte adhésion à l’idée que la culture,comme la ville, doit s’adapter à la nature qui pré-existe ici. Qu’on ne peut imposer.D’où la nécessité de respecter, de protéger, de préserver. La question du lien avec le patrimoine bâti et avec le fleuve n’est pas oubliée.
Faut il prendre le risque du vide ?
Le terme d’équipement culturel appliqué au parc des coteaux est assez largement contesté car trop associé sans doute à l’idée d’occupation permanente, de maîtrise totale… on revendique un parc « espace de respiration », lieu de détente, de calme,de silence, de solitude. On veut garder « la cabane dans les bois », ce qui sous-en -tend une programmation toute en subtilité.
Quelle appropriation du parc ?
Tous les participants s’accordent à dire que chacun doit pouvoir s’approprier le parc des coteaux, et pour cela il faut le rendre visible, lisible et donc travailler sur la perception qu’en ont les habitants riverains ou non, mais aussi les visiteurs réguliers ou de passage.
Un atelier dans lequel les participants s’accordent donc à peu près tous sur une idée de la culture dans le parc des coteaux finalement assez poétique et légère, invitée dans la nature pour la sublimer et offrir une respiration aux urbains trop souvent pressés et en premier lieu peut-être aux habitants de la Rive Droite eux-mêmes qui doivent s’approprier ce qui constitue leur patrimoine naturel commun.
Vous êtes bien sur, conviés à participer à cette réflexion dans les commentaires de ce blog ou sur notre page Facebook.
Les plus curieux d’entre vous peuvent télécharger la synthèse complète des ateliers ICI en attendant les actes complets du séminaire dont la diffusion est prévue au début du mois de septembre.